Cours d'Histoire de l'art par Géraldine GUERIN

Description

La responsable de l'Atelier Histoire de l'Art est Bernadette Corgne : 

L'intervenante en Histoire de l'Art est :

 Géraldine Guérin
Après des études en histoire de l'art et littérature, je me consacre à la médiation culturelle, j'obtiens le diplôme de conférencier national en 2004. Après avoir travaillé au service de différents musées et monuments historiques tels que Le Louvre, le musée d'Orsay ou le château de Chantilly, c'est en tant qu''indépendante  que j'exerce aujourd'hui mon métier de conférencière et d'enseignante en histoire de l'art.

L'atelier est complet !

PROGRAMME 2024/2025

Je vous emmène dans un programme éclectique lié à l’actualité culturelle et aux grandes expositions du moment.​

​30 septembre : les Nabis. En lien avec l’exposition du musée de Pont-Aven de juin à novembre 2024

Pour les Nabis, la peinture est un au-delà de la réalité, guidée non par l’œil du peintre, mais par l’esprit de l’artiste.

« Se rappeler qu’un tableau est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » Maurice Denis

Disciples de Gauguin, ils aspirent à renouveler l’art du décor et faire voler en éclat la hiérarchie des arts. Mais qui sont ces artistes d’avant-garde, éminemment spirituels ? Ils se baptisent les Nabis, prophètes en hébreu, afin de se distinguer de tous les courants de leur temps. Denis, Sérusier, Bonnard, Vuillard, Valotton, et leurs amis, entendent se donner le droit de tout oser, dialoguant avec des poètes, écrivains de l’art et du sacré, du japonisme, du primitivisme, des arts décoratifs, etc.

  Le groupe des Nabis    Autoportrait Maurice Denis

    Autoportrait Pierre Bonnard     Autoportrait Edourd Vuillard

                                                            

    Paul Sérusier    Paul-Elie Ranson

     Catalogue de l'exposition Ker-Xavier Roussel à Giverny

L’émotion du quotidien, la transfiguration du cadre domestique, le théâtre de leurs amours ou la fidélité de leurs amitiés constituent la matrice de leur art.

Le groupe parisien est rejoint par certains artistes étrangers : le Suisse Félix Vallotton, le Hollandais Jan Verkade, le Hongrois József Rippl-Ronai… Les Nabis accueillent aussi Aristide Maillol et le sculpteur Georges Lacombe. Vers 1900, le groupe éclate et chacun s’engage dans une voie plus personnelle.

4 novembre : le cheval civilisateur

 Cette conférence accompagne les expositions “ Cheval en majesté, au cœur d’une civilisation”, au château de Versailles du 2 juillet au 3 novembre 2024, et “Les chevaux de Géricault”, au musée de la vie romantique, dès l’automne 2024.

La rencontre de l'homme et du cheval remonte à la préhistoire, comme en témoignent les peintures rupestres de Lascaux. Au fil des époques et aux quatre coins du monde, l'homme s'est efforcé de plier le cheval à ses besoins, de le forger à son image. Il a multiplié les races et les pratiques équestres, adaptant le cheval à différents usages : la guerre, les explorations, les travaux des champs, les courses ou encore l’art équestre. Un lien s’est tissé entre les deux espèces, immatériel, profond et invisible. Sans lui, nul doute que l’humanité aurait pris un cours différent.

   

   

 

7 octobre : Michel-Ange, un peintre et un sculpteur de génie : En lien avec l’exposition Michel-Ange, Léonard, Raphaël, Florence, v. 1504 du 9 novembre 2024 - 16 février 2025 à la Royal Academy of Art de Londres

 

Michel-Ange, sans doute le plus grand sculpteur de tous les temps, a aussi été un acteur majeur de l'histoire italienne. Génie au sale caractère, il a marqué l’Histoire de l’art de ses colères et de son talent. Avant d'atteindre 30 ans, Michelangelo Buonarroti avait déjà̀ sculpté la Piétà et David, deux des œuvres les plus célèbres de toute l'histoire de l'art. Sculpteur virtuose du marbre mais aussi peintre illustre des Papes et du Vatican, les créations de ce maître de la Renaissance sont uniques : aucun artiste, avant ou après lui, n'a produit une œuvre d'une telle envergure.

  

 

25 novembre : Raphaël : le peintre de la grâce : En lien avec l’Exposition Raphaël au Palais des Beaux-arts de Lille Du 18 octobre 2024 au 17 février 2025

 

    

Qualifié de « divin », Raphaël est considéré comme celui qui a su ressusciter la pudeur et la pureté de l’art grec. Peintre des papes et des familles princières, Raphaël a acquis une telle célébrité qu'il est entré de son vivant dans la légende autant que dans l'histoire. Cet atelier vous présente une sélection de ses chefs-d’œuvre comme L'Ecole d'Athènes, ses madones et ses angelots. Vous découvrirez comment son art a profondément marqué la peinture italienne en incarnant le rêve humaniste d’équilibre et d’harmonie.

    

 

16 décembre : Gustave Caillebotte, le peintre de la vie moderne : A l'occasion de l'exposition exceptionnelle organisée par le musée d'Orsay

Plongez-vous dans l'univers vibrant et fascinant de Gustave Caillebotte. Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf sur la vie moderne, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d’Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence. Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette. Au-delà de sa propre identité, celle de jeune et riche célibataire parisien, Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur l’homme moderne.

   

 

 

13 janvier : l’architecture de la reconstruction et les fifties : En lien avec le 80e anniversaire de la Libération

 1945, la guerre est finie.

Des villes comme le Havre, Brest, Lorient, Royan.., enfin libérées, ne sont que champs de gravats truffé de mines et parsemés de quelques immeubles encore debout.

Lorient     Le Havre 

Après la difficile période de déblaiement, déminage et de logements provisoires vient le temps de la pleine croissance économique, des progrès foudroyants des technologies, la foi inébranlable dans la science pour ériger un monde meilleur. On croit en des lendemains qui chantent. Cet « air du temps », a sa part dans la création artistique. Les jeunes architectes ont à cœur de prouver enfin la valeur de leurs conceptions et ils sont prêts à se donner à fond dans les projets qui leur sont confiés. Tous se retrouvent dans le rejet de l’architecture du début de siècle et s’engagent dans une vague qui bannit l’ornement et recherchent une pureté basée sur les besoins de l’Homme. Plutôt que de chercher un idéal abstrait, une perfection technique ou une forte expressivité comme à d’autres époques, ils poursuivent une quête humaniste. L’influence américaine, conséquence directe de leur rôle majeur dans la victoire alliée et du plan Marshall, se ressent dans tous les domaines, de la politique à l’art en passant par la mode et les objets du quotidien.

De la cité provisoire à la ville moderne, de l’architecture au cinéma en passant par la bande dessinée et le design, revivez l’expérience graphique et dynamique des années 50 ! 

 

24 février : L’art de l’intime  : En lien avec L’INTIME, DE LA CHAMBRE AUX RÉSEAUX SOCIAUX du 15 octobre 2024 au 30 mars 2025 au musée des arts décoratifs

Cet atelier traite du rapport à l’intime et de ses transformations au cours des siècles. Chambre, lits, fauteuils et canapés, paravents, coiffeuses, bourdalous, chaises percées, baignoires, peuplent cette conférence qui explore divers thèmes liés à l’intimité à travers l’histoire de l’art et du design : le sommeil, l’érotisme, la beauté, la toilette, la façon d’être ensemble, la promiscuité ou le désir d’isolement. Des gravures de Dürer aux artistes du XIXe siècle des espaces où il est permis, à l’écart du regard des autres et du bruit de la ville, de s’abandonner et de rêver. Découvrez œuvres qui reflètent des pratiques quotidiennes qu’on pourrait croire banales et vous découvrirez des plaisirs et des surprises d’une profondeur peu attendue.

      

 3 mars : les grands magasins Atelier en lien avec l'exposition “ Naissance des Grands Magasins ”, du 16 octobre 2024 au 16 mars 2025 à la cité de l’architecture et du patrimoine.

 Les Galeries Lafayette, la Samaritaine, le Printemps Haussmann ou encore le Bon Marché, sont des adresses cultes.

 

À partir des années 1850, supplantant les boutiques spécialisées et les petits commerces, les grands magasins, véritables cathédrales de la consommation fleurissent dans les grandes villes européennes et américaines, rendant leurs fondateurs millionnaires. Leurs architectures monumentales et la mise en scène des marchandises révolutionnent les modes de consommation, transformant l’achat en une expérience sensorielle et divertissante. Retour sur l’histoire de ces lieux mythiques, du contexte de leur création et de leur évolution jusqu’à nos jours.

 

31 mars : Henri Rivière, un japonisant en Bretagne

Graveur, illustrateur, féru d'art japonais, Henri Rivière (1864-1951) marqua son époque de ses lithographies éditées chez Eugène Verneau.

Ami d’enfance de Paul Signac, il fréquente très tôt le cabaret Le Chat noir  et commence alors à dessiner. Il suit d’abord l’influence japonaise puis tombe amoureux de la Bretagne,  deux influences qui vont forger le caractère unique de l’œuvre de Rivière.

Henri Rivière est une figure incontournable du Paris bohème de la fin du XIXe siècle.

Après s’être illustré en tant que directeur artistique du théâtre d'ombres du cabaret du Chat noir, de 1886 à 1897, Henri Rivière consacre la deuxième partie de sa carrière à ses estampes. Marqué pour toujours par le théâtre, il crée des œuvres narratives à la composition léchées.

Mais ce n’est pas la seule influence qui a marqué son travail. Henri Rivière est une figure majeure du japonisme. Il se passionne pour l'art nippon au point d’en devenir un collectionneur et un historien de renom. Il imprègne son travail de nombreuses références.

Cette influence est assumée, comme dans la série "Les Trente-six vues de la Tour Eiffel", un hommage à la série Trente-six vues du Mont Fuji d'Hokusaï. Un travail pharaonique qui lui aura demandé 14 ans. Dans ces 36 estampes, il représente la Dame de Fer sous tous ses angles, en toutes saisons, de loin ou par un détail. Une magnifique déclaration d’amour à la ville lumière.

 

 Paris Les péniches

Mais c'est aussi un grand amoureux de la Bretagne ou il passe la moitié de l'année, depuis ses 21 ans. Il en reste des estampes magnifiques, douces, narratives et des marines qui nous feraient presque sentir l’odeur de la mer et entendre les vagues de la Bretagne.

 

 

Départ des sardiniers à Tréboul                                                     Petite vague montante

  

Les Ebihens (St Briac)                                                                      L'écume après la vague

Paysages du littoral, scènes de femmes au travail, ports, sont des images reconnaissables de l’œuvre de l’artiste.

 

28 avril : l’histoire des jardins

 La naissance du jardin est liée à la formation de la ville, lorsque le paysage cherche un lien entre nature et architecture. Cette conférence revient sur les différentes formes de jardins depuis les mythiques jardins de Babylone jusqu’aux murs végétalisés contemporains.

 

  

Jardins suspendus de Babylon illustration de Ferdinand Knab         Exemple de mur végétalisé contemporain

Le jardin médiéval vous sera conté, puis viendra l’exploration du jardin italien de la Renaissance, et de son « idéal » humaniste, ses formes généreuses et baroques, s’opposant au jardin à la française, expression de la domination de l’homme sur la nature.

 jardin médiéval

 

Jardin italien de la Renaissance                       La Toscane des jardins Renaissance

 Jardin à la Française

 Jardin à l'Anglaise

 

26 mai : Frida Kahlo

   Frida Kahlo et Diégo Rivera 1932

Si Frida Kahlo est restée longtemps dans l'ombre de son époux, le grand Diego Rivera, de nombreuses rétrospectives ont réhabilité cette artiste majeure de la peinture mexicaine.

 

De son père photographe, elle hérite de la connaissance intime du portrait mais aussi du temps, du sacré, de l'icône et du cadre.

Imprégnée de la culture de son pays, elle compose sa réalité entre textes anciens, codex, études archéologiques et montre une vision nourrie de la culture précolombienne où l’arbre de vie, pour le bien de la collectivité, prend ses racines dans le sacrifice de l’être humain.

 

Partez à la rencontre d'une artiste qui a su se dévoiler à travers des œuvres intimes et peindre une ode à son pays, le Mexique préhispanique.

2 juin :  Le bal dans l’art : quand la danse fait tourbillonner le pinceau

En lien avec la fête de la musique

 

  

  

La danse a toujours été une source d’inspiration pour l’art. Et pour cause, le dynamisme, la beauté et l’expressivité de la danse en ont fait un sujet captivant pour d’innombrables artistes. Le bal, quant à lui, fait partie, selon des modalités variées, des loisirs de toutes les couches de la population. Les coups de pinceau capturent le mouvement joyeux et rapide des danseurs, célèbrent la joie de la vie quotidienne, la fête et la communauté. Des représentations médiévales aux étonnantes photographies contemporaines, Découvrez comment les artistes ont capturé l’énergie et l’émotion du bal, au fil des époques.

 

Détail
Animateurs/Professeurs
Géraldine GUERIN
Lieu
AGORA rue Gustave Courbet Salle Courbet
Durée
02h00
Session
Prix
32
Nombre de places
189